Sentier pédestre jardrais

Marcheurs, 13,5 km pour cheminer dans la campagne jardraise.

 

 

JARDRES – Sentier pédestre 13,5km*.

 


*La carte du sentier pédestre en document joint.


Descriptif du circuit :


  • Départ de la Mairie.
  • Dos à la mairie, prendre à gauche en direction de la gare, ensuite prendre la première route à droite rue de l’Ormeau (on passe devant  le manoir de l’Epinoux).
  • Continuer tout droit pendant 1400 m, sur la route d’abord, puis sur le chemin jusqu'à Jarriges (1) où l’on tour à gauche.
  • Au bois, prendre à droite, puis encore à droite sur la route qui conduit aux Fontenelles, et dans le hameau (2) prendre le petit chemin à gauche pendant 1050 m (joli porche sur votre gauche).
  • Tout droit jusqu’à la route d’Anzec (3), la prendre à droite sur 730 m.
  •  A Anzec,  prendre le chemin à gauche le long du bois.
  • Au croissement des chemins (4), prendre à droite, et à 1020 m (5), prendre l’allée face au château de Montlouis. Contourner le château par la gauche.
  • A la croix (6), continuer tout droit pendant 4000m, en passant par le hameau de la Rue (village de la naissance de Maurice Fombeure, maison à gauche en sortant du village) puis toujours tout droit.
  • Traverser la route D20 qui va de Jardres à Lavoux, prendre le chemin en face, traverser successivement la route de Bonnes à St-Julien et la route de Jardres à Bonnes pour arriver au hameau de Bolin.
  • Traverser la route et prendre le chemin en face. Continuer le chemin dans le bois puis sortir à droite (7) à la sortie du bois.
  • Au bout de 770 m, avant le hameau de Migné (8), on tourne à droite.
  • Arrivé à un lotissement, on continue tout droit, et au bout du chemin, on tourne à gauche pour rejoindre Jardres sur la route de Chauvigny.
  • Prendre à droite, on passe devant l’école sur la gauche et prendre à gauche devant  la boulangerie et on est arrivé.

 

Temps estimé : 3h30.


Bien respecter la nature et les cultures.

N’abandonner aucun détritus mais les emporter avec soi momentanément, en attendant de pouvoir s’en débarrasser dans un lieu prévu à cet effet.

Il est interdit de fumer et de faire du feu en forêt ou même en lisière.

 

 

Vue générale de Jardres

 

Un peu d’histoire de Jardres.

La commune a conservé les limites de la paroisse traversée d'Ouest en Est par l'importante voie romaine qui partait de Poitiers en direction de Saint Pierre les Eglises et du Gué-de-Sciaux où elle traversait à gué la Vienne et la Gartempe avant de rejoindre Argenton-sur- Creuse et Bourges. Cette voie demeure visible entre Jardres et la Vienne au Sud de la route nationale, à partir du lieu-dit « La Chaussée », toponyme évocateur de cette voie. A partir de là, il s’agit d’un chemin de terre. Elle est devenue route royale avec un tracé presque identique, et du nord au sud par un chemin d'origine probablement antique, reliant les grandes agglomérations gallo-romaines de Vieux-Poitiers à Civaux.

En 1239, Jardres est mentionné pour la première fois sous la forme 'Jadres". L'origine du nom est probablement pré-latine et demeure inconnue mais d'après un dictionnaire de toponymie viendrait de "Pays de Jardins".

Cette commune était composée à l’origine de plusieurs hameaux sans véritable bourg. Chacun d’entre eux était organisé autour d’un puits.

 

A découvrir

 

 

L’Eglise St-Hilaire.

L'église romane de Jardres fin XIIe siècle et début XIIIe, ancien prieuré-cure  St-Hilaire ayant rang de seigneurie dont le fief relevait du chapitre de la cathédrale de Poitiers., Le  clocher restauré en 1836 surmonte le porche d’entrée à porte ogivale et présente une forme de coupole sur trompes qui est rare dans la région.


La nef rectangulaire est prolongée d’un cœur au chevet plat. L’ancienne charpente lambrissée est remplacée par une voûte en pierre construite entre 1852 et 1854 et qui s’écroule en 1855 en entraînant la toiture. Elle est reconstruite en 1857.

Le clocher abrite deux des plus anciennes cloches dont l’une fait partie des 12 cloches du XVIe siècle recensées dans la Vienne. La première cloche est datée de 1539 et la deuxième, plus récente fondue en 1732 est classée Monument Historique depuis 1944.

 

Comme dans la plupart des églises paroissiales, le sol de la nef de Saint-Hilaire contenait plusieurs sépultures et un certain nombre de dalles funéraires existent encore. La mieux conservée est celle de Charles Béchillon, seigneur de l’Epinoux, inhumé le 10 février 1731 à l’âge de 69 ans. Généralement ce droit de sépulture était réservé aux ecclésiastiques ou aux nobles ; il a disparu à la Révolution.

Le presbytère date, lui, du XVII e siècle.

Dans son mobilier le plus notable il faut signaler "une vierge à l'enfant" en pierre polychrome classée  Monument Historique en 1948 et "un calice et sa patère" classé Monument Historique en 1959

Son prieuré-cure dépend de l'abbaye de Saint-Séverin (Charente Maritime).

 


 

Le manoir de l’Epinoux.

Le fief de l’Epinoux relevait de la seignererie  de Clavière. Mentionné en 1400, il appartient aux XVe et XVIe siècles à une famille florentine, les Del Bene, devenue Delbenne ou d’Elbenne.

Le 30 janvier 1605, Renée d’Elbenne épouse Samuel Béchillon à qui elle apporte l’Epinoux.

Leur descendance le conserve jusqu’au début du XVIIIe siècle.

Plusieurs branches de Béchillon deviendront seigneurs de Pressec, de la Rivière aux Chirets, du Charreau de Boussec.

Le manoir n’a pratiquement rien conservé d’origine ; reconstruit au XIXe siècle, il se présente en un bâtiment rectangulaire sobre à sept travées de fenêtres avec un étage.

 


 

Le colombier de l’Epinoux.

Cette fuie, ou colombier  de plan octogonal a été construit par Louis Béchillon en 1664, date conservée sur la porte en plein cintre. Quatre marches en contrebas donnent l’accès à l’intérieur, bien conservé.

L’échelle tournante existe toujours, une corniche moulurée soutient le toit.

La fuie est ornée de plusieurs têtes sculptées.

 

Les Fontenelles et son joli porche.

 


 

 

Le manoir de Montlouis.

Le fief de Montlouis relevait de la baronnerie de Chauvigny. Le Manoir de Montlouis actuel a remplacé au XIXe siècle l'édifice construit au XVe siècle et dont le plan figure sur l'ancien cadastre napoléonien. 

Le premier seigneur connu en est Louis d'Harcouet, surnommé " Louiset". En juin 1447, il obtient l'autorisation du roi de fortifier Montlouis. De la grosse tour entourée de douves du XVe siècle, il ne reste qu'une grande salle voûtée souterraine.

Le manoir actuel se présente comme un bâtiment rectangulaire avec un étage dont le corps principal est flanqué de deux ailes latérales. 

Le 1er octobre 1875, joseph de Larclause acquiert Montlouis et y installe une ferme école qui formera de nombreux élèves jusqu'en 1914.

 

 

 

La Rue et la maison de naissance de Maurice Fombeure.