Elle a fait des piqûres à tout le village

Germaine était, en quelque sorte, infirmière bénévole. Elle allait à domicile, faire des piqûres.

 

Avant le temps des infirmières, Germaine, mère de famille, née en 1919, courait la campagne de la Vienne, de Jardres à Chauvigny, avec ses casseroles et ses seringues. En plus de son travail dans un restaurant, elle administrait les piqûres prescrites par le médecin du village.

 

À cette époque-là, à la campagne, il n'y avait pas d'infirmières pour aller dans les maisons, faire les piqûres. Dans la famille, on était très bien avec le médecin. Alors, un jour, il me prend à part et il me dit : « Germaine, vous ne voudriez pas aller au centre rural d'aide familiale pour apprendre à faire les piqûres ? Parce qu'à chaque fois que j'en prescris une, il n'y a personne pour la faire. » La directrice du centre était infirmière. Elle pouvait me montrer comment faire.

J'y suis allée en me disant, qu'au moins, ça pourrait me servir pour moi. Mais après ça, à chaque fois qu'il prescrivait une piqûre, le médecin disait au patient : « Vous irez voir Mme Hélène, elle vous fera ça ! »

 

Quand j'ai commencé, il n'y avait pas de seringues stériles. J'utilisais de grosses seringues en verre que je faisais bouillir. À chaque fois, j'emportais tout mon matériel avec moi, casseroles et compagnie. Parce que parfois, j'allais dans des familles où les casseroles laissaient à désirer, je peux vous le dire ! Je voyais souvent des maisons qui étaient sales, mais d'une saleté incroyable ! Je me demandais comment on pouvait vivre dans une crasse pareille. Du coup, j'emportais même de l'alcool à 90° pour tout stériliser parce que dans les campagnes, bien souvent, les gens n'avaient ni eau de Javel ni rien pour nettoyer. Je venais avec mes cotons, mes casseroles et mes seringues que j'avais fait bouillir avant, recouvertes d'un linge. Et je redonnais un coup de bouillon en arrivant. Le docteur me fournissait les seringues. Quand je n'en avais plus, je lui en demandais de nouvelles et lui me disait en riant : « Ah Germaine, vous avez bien travaillé ! »

 

Une seule chose était difficile pour moi : faire une piqûre à un enfant. La première que j'ai faite, c'était une piqûre intradermique dans le ventre. Une petite aiguille minuscule, fine comme un cheveu. Il suffisait de pincer la peau et c'était tout... Mais dès que  les enfants me voyaient arriver, ils se mettaient à crier et à pleurer. Je vous assure qu'ils me connaissaient ! Ça me faisait de la peine.

 

Mon mari, lui, s'inquiétait un peu. Et il y avait de quoi ! Si un jour, il m'était arrivé un pépin avec une piqûre, évidemment, je n'étais pas couverte. Je faisais ça gracieusement et, pour moi, c'était un travail de rien du tout, une simple occupation. On me donnait une douzaine d'œufs, parfois un poulet, mais c'était rare. De toute façon, je n'avais pas le droit de me faire payer et ça me faisait plaisir de rendre service. Au bout d'un moment, j'en ai parlé au médecin et il m'a rassurée. « Ne vous inquiétez pas. Moi, je suis là et je suis certain qu'il ne peut rien arriver. S'il y a un abcès, c'est que le liquide s'écoule mal. Dans ce cas, il faut conseiller des compresses d'eau chaude. Il n'y a rien d'autre à faire. On peut m'appeler, mais je ne ferais rien de mieux. »

 

J'ai fait des piqûres à tout le village, pendant des années et des années. L'habitude ne s'en perdait pas. Après, bien après, sont arrivées les infirmières qui se sont installées à la campagne. Et moi, ni déclarée ni rien du tout, j'ai décidé de tout arrêter !

 

Signature : Matthieu Pays -  Source : les années 50, La Nouvelle République

 Madame Hèlène en bleu sur la photo


Madame Hèlène à aujourd'hui 95 ans et elle nous a fait le plaisir de participer le 15 juin 2013 à l'inauguration de la nouvelle bibliothèque de Jardres.

 

 

 

 

 



C’est en effet  le 20 mars 1973, il y a 41 ans, que le premier dépôt de livres par la Bibliothèque Centrale de Prêt de la Vienne a été réceptionné par Mme. Hélène qui en avait pris la charge et tenait une permanence à la mairie le mardi et le vendredi de 16h30 à 18h.

Il faut préciser que Madame Germaine Hélène était aussi la cantinière de l’école dont la cantine était justement là, où aujourd’hui est la nouvelle bibliothèque.

 

En 1984, Madame Hélène a fait valoir ses droits à la retraite, mais a continué de s’occuper de la bibliothèque jusqu'en 1992.

Départ en retraite de Mme. Hèlène entourée à droite de Monsieur De Chalain, maire de Jardres et de Monsieur Jean-Claude Héraullt directeur de l'école.

Le tournage sur bois, la passion de Sylvain Mayaud

Ancien menuisier ébéniste, amoureux du bois, Sylvain Mayaud, 78 ans qui habite “Le Bois” à Jardres à hérité, un peu par hasard d’un tour à bois, il y a quelques années. Le hic, c’est qu’il ne savait pas s’en servir…

IL y a 3 ans, il a fait la connaissance de Jean-Claude Roy, l’ancien médecin chauvinois, devenu à sa retraite un grand specialiste de cette technique si particulière du travail du bois.

 

“Il est venu à la maison, il m’a donné quelques cours, on a bien sympathisé… Et on est devenu inséparables” raconte-t-il.

 

Aujourd’hui,  les deux septuagénaires se retrouvent deux, trois, quatre jours par semaine, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, pour des séances interminables de tournage, desquelles naissent d’étonnants objets en bois: vases, boîtes, amphores, coupes de champagne, stylos, maillets, toupies…

 

“On  est très complémentaires, explique Sylvain.  M.Roy m’apporte ses conseils de tournage, et moi, ancien ébéniste, je lui communique mes connaissances en matière d’essences de bois, de collage…”

“Je maitrise parfaitement le tournage mais je ne sais pas couper un morceau de bois, ni l’affiner; il m’apprend tout ça”, embraye Jean-Claude.

 

Ils travaillent la plupart du temps sur des bois de pays (sapin, noyer, hêtre, ormeau, if, cormier…) récupérés ici ou là, dans les bois, auprès d’amis…

Pour ne pas faire de jaloux, chaque pièce est fabriquée en double, Sylvain en fait une pour sa famille, et Jean-Claude pour la sienne.

 

A l’atelier, ces deux-là s’entendent comme deux larrons en foire. L’ancien médecin, par exemple, aime taquiner son “élève” sur son côté ordonné, presque maniaque: “Vous avez déjà vu un atelier aussi propre?  Moi jamais!”

A l’inverse Sylvain prend beaucoup de plaisir à cirer les pompes de celui qu’il appelle “ maître”…

 

Pour eux, le tournage est une passion dévorante, qui occupe allègrement leur retraite. “Y’en a qui se lèvent la nuit  tellement  ils cogitent”, sourit Sylvain en guise d’autodérision.

Pour s’amuser, les deux hommes lancent des défis toujours plus fous. Là, ils viennent de terminer une “boîte à secrets”, équipée d’un tiroir qui, en apparence, ne s’ouvre pas…

Mais seulement en apparence! Mais ça, chut, c’est le secret de Sylvain et Jean-Claude!

 

Il a fait un lit pour le Général de Gaulle

Sylvain Mayaud était menuisier-ébéniste de profession. Il travaillait chez Rolland Coppin, à Bignoux, une ébénisterie très réputée. En 1963, l’entreprise artisanale a même eu le privilège de confectionner un lit pour le Général de Gaulle. “Il venait en visite à Poitiers, raconte Sylvain. Il devait dormir une nuit à la préfecture. Or, il n’y avait pas de lit sur place pour monsieur.

La prefecture nous a donc commandé un lit sur-mesure de 2,10m s’il vous plait! (De Gaulle mesurait 1,98m. NDLR) Quand on l’a livré à la prefecture, quelques jours avant sa venue, le secrétaire général m’a demandé de sauter dessus; Ça m’a surpris, je ne comprenais pas…

Il m’a alors expliqué que le général avait le sommeil léger, et qu’il ne voulait pas, du coup, d’un lit qui grince. Bien sûr, il n’y a pas eu de souci, on avait fait ce qu’il fallait pour qu’il ne grince pas!”

Article et photo NR Dimanche

 

La transmission du savoir et de la passion au petit fils

Benjamin BERT musicien jardrais

Benjamindaydreams de son vrai nom Benjamin Bert, jeune musiciens jardrais est un auteur compositeur interprète de Pop/électronique.

 

Ayant comme passion la musique depuis son plus jeune âge, il décide de développer son univers musical à travers divers influences tel que Foals, M83, Phoenix, Mgmt, King Krule. Début 2014, il enregistre son premier single ‘One month'. Son 1er EP « BIRTH » sorti en octobre 2014 nous fait découvrir un univers à la fois mystérieux et lunaire, une sorte de new wave sorti d'un conte de fée.

 


C’est en octobre 2014 qu’il sort son premier album « Birth » produit et enregistré entre Jardres et Chauvigny.

Avec ce premier album, Benjamin vient de graver son univers musical en 7 titres.

Si ce jeune artiste s'est choisi pour nom de scène Benjamindaydreams (traduisez les rêves éveillés de Benjamin), ce n'est sûrement pas un hasard. Benjamin Bert a 22 ans,  mais la musique n'est pas une nouveauté dans sa vie. Ses premiers accords de guitare dans sa chambre d'adolescent l'ont porté vers des cours de musique, puis vers les reprises de rock « avec les potes. Jusqu'au jour où j'ai commencé à composer… 

« A l'époque, quand je rentrais du lycée, je filais dans ma chambre pour écrire des morceaux », se souvient le jeune Jardrais qui s'est forgé depuis une identité musicale plus électro mais tout aussi sensible. « Scolairement, j'ai tâtonné et suivi plusieurs voies (gestion puis Bac pro optique) mais le fil rouge reste la musique d'où ma présence en fac de musicologie aujourd'hui ». Issu de la génération « 2.0 »,

Benjamin crée ses morceaux, seul. Guitares, claviers, logiciels de sons lui offrent une base à sa créativité. Un regard sensible sur le monde, allié à un univers imaginaire foisonnant, lui dicte ses textes qu'il a choisis d'interpréter en anglais à l'image de « One Month », son premier titre. « C'est le début d'une collaboration avec Jonathan Robert (Studio Le Bruit du Son à Chauvigny) qui a fait le mixage et la masterisation. En amont, j'avais filmé mes virées diurnes pour réaliser un clip, posté ensuite sur Youtube ».

En cinq mois, la vidéo totalise plus de 3.400 vues… Une surprise pour Benjamin qui ne pensait pas que ses rêves éveillés puissent « parler à autant de monde ». Un encouragement à poursuivre, aussi ! L'enregistrement de l'album s'est ensuite imposé et l'énergie créatrice s‘est libérée. « Je suis un émotionnel, capable de concevoir des morceaux parce que je suis dans une ambiance, dans une sensation particulière comme lorsque je regarde un film… C'est peut-être pour cela que j'aimerai composer des B.O. ».

En attendant de voir Benjamindaydreams s'inscrire au générique d'un film, c'est en écoutant les 7 titres de son CD, que vous pourrez le découvrir. Un premier album baptisé « Birth ». Naissance d'un artiste à suivre de près !

Birth » de Benjamindaydreams, sortie le 24 octobre. Disponible à l'achat sur les plateformes musicales habituelles. Infos : www.benjamindaydreams.com - Facebook/Benjamindaydreams.

 

Le 6 février il assure les premières parties de Christine and the Queens, à la Rochelle et le lendemain Colors in the Streets à Niort.

« Je sors de ma chambre et je me retrouve devant 1.200 personnes… Ça fait bizarre ! » Le moins qu'on puisse dire est que le jeune musicien jardrais Benjamin Bert ne manque ni d'humour ni d'humilité lorsqu'il évoque la folle semaine qu'il vient de vivre.

 

Le jeudi 5 février,  Benjamin est appelé pour assurer la première partie de Christine and the Queens à la salle de La Sirène, à La Rochelle. Pas le temps de cogiter : le concert de celle qui s'annonce comme l'une des révélations des Victoires de la Musique est prévu dès le lendemain soir. A l'heure dite, la boule au ventre, Benjamin se retrouve sur scène, devant 1.200 spectateurs.

 

 « J'avais fait un premier concert, le 22 janvier, dans le bar du Camji à Niort, devant soixante personnes, se souvient le chanteur. Et là, pour mon deuxième concert, il y en a vingt fois plus ! » Un sacré bond en avant depuis la sortie de son premier EP le 24 octobre sous le nom d'artiste Benjamindaydreams. Et cette incroyable semaine s'est parachevée à Niort, samedi, en première partie du concert de fin de résidence des locaux de Colors in the Street.
 « Pour Benjamin, tout s'est accéléré depuis qu'il s'est inscrit aux présélections du Printemps de Bourges, début janvier », explique Jonathan Robert, l'ingénieur du son qui a enregistré les sept premiers titres en anglais de ce musicien de 22 ans fan de Foals, Phoenix ou M83.

La rencontre entre ces deux passionnés de musique remonte à l'an dernier, suite à la parution, dans la Nouvelle république et Centre Presse, d'un article présentant la structure d'aide à la diffusion montée par Jonathan à Chauvigny, sous le label « Le bruit du son ». « Benjamin m'a appelé dès le lendemain. Le courant est passé. On a enregistré un single début mai et, comme ça a bien marché, on a lancé la production d'un EP durant l'été. »

 

C'est cette galette de pop électronique planante et entêtante, intitulée « Birth », qui a permis à Benjamindaydreams de faire la différence parmi les 80 artistes de Poitou-Charentes ayant fait acte de candidature pour l'édition 2015 des Inouïs de Bourges.

Seuls cinq d'entre eux joueront devant le jury régional à Cognac. Et Benjamin figure dans cette « short-list » et se retrouve en finale régionale des Inouïs du Printemps de Bourges.

 

Après sa participation le 20 mars au festival Nouvelles Scènes à Niort, Benjamin enchaîne avec  le 4e Festi On Air  à Chauvigny au théâtre Charles Trenet.

« Avoir toutes ces dates, me conforte car je débute et j'ai la chance de jouer sur des grandes scènes, se réjouit l'intéressé. Participer au Festi on air, c'est un peu un retour aux sources. La scène, c'est du plaisir mais c'est vrai que ça l'est encore un peu plus quand on se produit à domicile. Je sais que je vais jouer devant des proches et des amis, donc j'imagine que l'ambiance sera un peu plus " familiale ". »


Lancé, Benjamindaydreams continue de voir la vie en scène. « Je chanterai à la fête du Cognac le 25 juillet prochain  avec The Avener et Burning Peacoks.et j'ai en projet l'enregistrement, pourquoi pas, d'un deuxième Ep » 

Benjamin se produira en concert gratuit le jeudi 24 septembre  à 19h30, Place du Général de Gaule à Poitiers:

En chemin pour le centre-ville, du campus à la PDM (place du Marché), Radio Pulsar a logiquement croisé la route du Confort Moderne. Radio locale historique et friche artistique ont ainsi marché main dans la main jusqu'au plateau pour y programmer une soirée de concerts annonciateurs d'une saison passionnante. Entre l'électro-folk nomade de Kid Francescoli, la synth-pop prometteuse de Benjamindaydreams, le phénomène techno kitsch Salut C'est Cool et le mariage parfait entre house et musique orientale d'Acid Arab, le Confort Moderne et Radio Pulsar clament aux oreilles des (nouveaux) étudiants leur amour commun pour la bonne musique.

 

En concert  le samedi 7 novembre à la salle Charles Trenet à Chauvigny, tarif plein : 10 € (Abo : 8 €), réduit : 8 € (Abo : 6 €).

 

Le rêve éveillé de Beanjamin se poursuit

Diaporama

Louisette et Jean Jacques Lochon, un précieux couple jardrais

C’était à la mairie de Jardres, par un samedi pluvieux que le maire Raphael Guillon avait procédé  à l’union de Jean Jacques et Louisette Lochon le 17 novembre 1948.


L’adage « mariage pluvieux, mariage heureux »  retrouve aujourd’hui toute sa signification. Pensez donc, cela fait 65 ans que cette union se prolonge dans la joie et le bonheur dans leur maison du Chillou où ils vivent depuis toujours.



Ce couple de jardrais « pure souche » ont fait toute leur vie à Jardres. Jean Jacques est né le 19 septembre 1925 au Chillou et Louisette le 28 septembre 1927 à la Gare.

Jean Jacques a quitté l’école en 1939,  pour travailler à la ferme du Chillou et aider sa maman pendant la période de mobilisation de son papa. Il a continué avec son père jusqu’en 1969, puis a repris l’exploitation familiale à son nom.

Louisette quant à elle a fait son apprentissage de couturière à Jardres dès l’âge de 14 ans, pendant 2 ans chez Anne Caillaud, puis ouvrière pendant 3 ans jusqu’à son mariage où elle a rejoint l’exploitation agricole au Chillou.

Ils ont construit une belle famille, 3 enfants, Jean-Pierre, Dominique et Marie Odile, 4 petites filles Christelle, Caroline, Mélanie et Isabelle et 3 arrières petits enfants Maxime, Marine et Manon et prochainement une nouvelle naissance.

Une vie professionnelle, toute  jardraise, marquée par  un engagement associatif  très actif et reconnu par tous.

En effet,  Jean-Jacques a été trésorier de l’Association Familiale et membre de la Commission d’Aide Sociale pendant 42 ans.  Puis trésorier du Comité des fêtes et membre de l’ACCA.

Louisette, elle aussi a beaucoup servi sa commune. Présidente des Aînés Ruraux pendant 17 ans et fidèle cuisinière de nombreuses manifestations et principalement des 10 heures de Jardres. Une cuisinière très appréciée pour ses bons petits plats  mais aussi pour ses fameux broyés poitevins.



Ce dimanche 17 novembre 2013, toute la famille et les amis se sont donc réunis à nouveau à la mairie de Jardres pour célébrer devant le maire leurs noces de Palissandre.




Noces de diamant pour Huguette et Gaston VIVIEN

Le 6 août 2016, la famille Vivien, a fêté les 60 ans de Gaston et Huguette.

Né le 22 janvier 1935 à Payré, Gaston a fréquenté l’école communale jusqu’à 14 ans.

Après son certificat d’étude en 1949, (1er du canton de Couhé), il a travaillé avec ses parents dans l’épicerie famuliale, puis ouvrier chez des cultivateurs, maçon, agent publicitaire et enfin manœuvre aux Ponts et Chaussées.

A 19 ans, il s’engage pour 2 ans dans l’Armée de l’Air et rejoint la Base Ecole d’Aulnat dans le Puys de Dôme.

Il est ensuite affecté aux bases aériennes de Tunis (El Aouina), Bizerte (Sidi Ahmed), en Indochine ( Saïgon Tan Son Hut) et retrouve la vie civile en janvier 1956.

Le 4 août 1956, il épouse Huguette, née le 2 juillet 1934 à Marigny-Chémereau, couturière itinérante de campagne et réside aux Minières de Payré.

En juillet 1957, Gaston fait acte de candidature à la Gendarmerie et après un stage de 6 mois à l’école de Chaumont est nommé à sa première brigade en Alsace.

Le jeune couple, à l’occasion de multiples mutations,  entame alors une longue série de voyages qui le conduisent au Soudan (actuel Mali) au Sénégal, en Guyane, à l’aéroport d’Orly, à l’Ile de la Réunion, puis à la brigade de Montguyon, de Confolens, à l’Etat-major régional de Poitou Charentes à Poitiers et enfin à l’Assistance Technique Gendarmerie en Côte d’Ivoire (Abidjan).

C’est en novembre 1988 que se termine la carrière de Gaston qui se retire avec Huguette à Jardres.

Huguette a suivi son mari se consacrant entièrement à la vie familiale du couple et de leurs trois  enfants.

Sept petits enfants et 5 arrières petits enfants complètent aujourd’hui la famille dont l’âge s’échelonne de 5 mois à 82 ans.

« La retraite ne s’est pas trop mal passée jusqu’à maintenant » se plaisent à dire « les jeunes mariés », dont le principal « dada » durant ces longues années a été …. les voyages.


Monsieur et Madame VIVIEN au repas de Nöel du CCAS