Le rendez-vous du samedi 26 septembre rassemblant les anciens élèves ayant fréquenté l'école de Jardres nés au cours des années 1948, 1949, 1950, 1951 et 1952 était fixé de longue date et préparé depuis plusieurs mois.
Ils sont venus des 4 coins de la Vienne et de la France accueillis par leurs camarades jardrais restés fidèles à leur commune et initiateurs de ces retrouvailles. Les 38 anciennes et anciens élèves et leurs conjoints se sont donc retrouvés à 10 heures autour du café de bienvenue à la Salle des fêtes « Gonzague de Chalain ».
Rémy Thevenet, coorganisateur nous confie : « C’est le moment tant attendu de ces retrouvailles pour reconnaître ou retrouver les camarades de classes perdus de vue depuis 40 ans. Plus difficile pour certains et certaines qui ont fait un bref passage dans notre école communale et n’ayant plus de rapport avec la commune depuis cette date ».
Pour faciliter la reconnaissance, les 63 invités sont badgés avant de s’installer dans la salle pour la diffusion de la vidéo conçue par le club informatique avec les diapos de l’abbé Deplanne des années 60.
L’expo avec le pupitre d’écolier des années 60 et l’inoubliable tableau noir où est inscrit à la craie le proverbe « qui cherche un ami sans défaut reste sans ami » affiche des photos de classes où certains se reconnaissent avec tous les commentaires qui vont avec.
Une photo rassemblant les bénévoles qui ont participé aux « 10 heures de Jardres » dans les années 80 a aussi permis de revoir des figures jardraises et de se rappeler aux bons souvenirs de ceux et celles qui ne sont plus là.
Après l’indispensable séance photos, les invités sont conviés au vin d’honneur offert par la municipalité et copieusement agrémenté par des petits fours préparés par des mains expertes en la matière.
Jean Louis Godefroy le coordinateur du rassemblement prend la parole :
"Il y a bientôt 11 mois, à la suite d’une conversation avec Rémy et François au cours de laquelle j’évoquais une rencontre entre anciens élèves de Jardres, que le projet de cette journée de retrouvailles a vu le jour. Vous avez été très nombreux à répondre favorablement et aujourd’hui nous sommes 68 réunis en cette belle salle des fêtes de Jardres. Cette journée, c’est votre journée, ce sont vous les principaux acteurs et animateurs. Je vous adresse un immense MERCI pour votre participation ».
Il a ensuite rendu hommage au travail effectué par toute son équipe qui n’a pas ménagé sa peine pour la réussite de cette journée.
C’est ensuite le Maire Jean-Luc Maerten, qui après la présentation des élus chargés de la préparation du vin d’honneur souhaite la bienvenue à l’ensemble des invités. Il évoque les vicissitudes de la vie qui font que l’on quitte son pays natal pour diverses raisons professionnelles ou familiales et qu’il est toujours salutaire de retrouver ses racines.
A son tour Jean-Marie Vriet a souhaité la bienvenue aux invités qui sont pour beaucoup de vieilles connaissances en retraçant l’évolution de la commune des 30 dernières années :
« Vous retrouvez la commune ou vous avez appris à lire, à écrire et à compter et qui pour beaucoup doit vous rappeler de nombreux souvenirs. A cette époque Jardres comptait environ 650 habitants et aujourd’hui le double avec pratiquement 1300 habitants. Une nouvelle population de jeunes ménages qui a fait construire dans les 4 lotissements. Cette toute jeune population nous fait des petits car nous avons enregistré l’année dernière 23 naissances. Votre école est devenue la bibliothèque municipale et la salle des associations. La petite salle des fêtes Maurice Fombeure est maintenant la garderie Municipale ».
Le repas servi ensuite dans la salle des fêtes sur une table bien décorée s’est prolongé jusqu’au environ de 17 heures pour ensuite faire la visite des réalisations municipales : le circuit cross de VTT, l’aire de jeux, le city stade, les travaux de restructuration de la mairie, l’ancienne école maintenant la Bibliothèque et la salle des associations et pour terminer l’école Maurice Fombeure.
La soirée s’est terminée par l’apéritif, un repas froid type Poitevin et enjolivée par les discussions, anecdotes et souvenirs de cette période marquée par l’insouciance de cette ruralité qui disparaît de jour en jour.